De bonnes raisons pour revenir au bureau

2022

Après deux années de contraintes drastiques, nous avons le sentiment, l’espoir, de voir le bout du tunnel. Des habitudes ont été prises, beaucoup ont organisé leur vie familiale autour de ce mode de fonctionnement avec plus ou moins de bonheur.

Je suis tombé sur cet article en français de Francis Boyer « Ces 8 bonnes raisons de revenir au bureau », dont je recommande chaudement la lecture, qui évoque quelques (bons) motifs de retrouver son bureau.

Depuis bien longtemps, chez QUANT ICT nous nous faisons le chantre du télétravail et pourtant nous ressentons un déséquilibre flagrant. Nous avons mis un point d’honneur à traiter nos collaborateurs en adultes et avons été très vite convaincus que regarder par-dessus leur épaule n’influence en rien leur performance. Loin de prôner le présentéisme à tout crin, nous avons la sensation qu’une rupture générale s’est produite.

Pour ma part, je considère qu’il y a au moins deux éléments pour lesquels le présentiel est vital à l’entreprise :

 

1. La qualité de la communication

J’ai observé de nombreux échanges écrits qui tournaient au vinaigre par la seule absence de retour ( feed-back ) visuel ou auditif. Le choix des mots parfois malencontreux, des approximations de traduction ( nous sommes en Belgique ) débouchaient sur des parties de ping-pong qui s’envenimaient. Même les vidéos conférences ne peuvent pas tout résoudre.

Il y a des nuances que seule la présence autour d’une table, d’un café ou se croiser dans un couloir peut apporter.

 

2. Le sentiment d’appartenance

Quand la relation avec l’entreprise se limite à une feuille de paie, ou une facture, il n’est pas évident de mesurer l’importance de son rôle, son apport au succès de l’activité. C’est dans la vie en équipe, dans le regard des collègues plus que dans un e-mail que l’on peut comprendre que nous sommes une pièce essentielle de l’ensemble ; reconnaissance et sentiment d’appartenance vont de paire.

Tout cela est développé avec bien plus de talent et de précision dans cet article.

 

Nadia SABIR